
L'église apostolique arménienne fête la découverte de la Sainte Croix le
septième dimanche suivant l'Exaltation de la Sainte Croix, à la fin de
l'année. C'est la première des fêtes se référant à la Sainte Croix
établie par l'église, bien que se situant en dernier chronologiquement
dans le calendrier liturgique. En voici l'origine: lorsque l'empereur
de Rome Constantin (306-337) et sa mère, Hélen, embrassent la foi
chrétienne, ils souhaitent renforcer le christianisme. La reine Hélen
effectue un pèlerinage à Jérusalem, en ayant la volonté de visiter les
Lieux Saints, mais aussi celle de retrouver la Croix de Notre Seigneur
Jésus-Christ, qui était cachée en raison de la haine vouée par les
juifs. A son arrivée, la reine retrouve, après maints interrogatoires,
un juif nommé Judas, qui connait le lieu où est enterrée la Croix. Il
montre alors une vaste décharge, où devait avoir été jetée 300 ans
auparavant, la Croix de Notre Seigneur. Sur les ordres de Hélen, une
multitude d'ouvriers commencent à creuser. Pour accélérer les
recherches, elle fait jeter dans la décharge de l'or qui lui appartient,
afin d'augmenter la motivation des ouvriers, qui ainsi travaillent plus
vite.
Finalement, on réussit à trouver les trois croix de bois, dont l’une appartenait au Christ et les deux autres étaient celles des voleurs crucifiés avec Lui. Afin d’identifier la vraie croix du Christ, on récupère le corps d’un jeune homme décédé récemment, et on le dépose sur les croix trouvés. Sur la première croix, rien ne se passe. Sur la deuxième croix, on observe un petit mouvement, alors que sur la troisième croix le jeune homme revient à la vie, il ressuscite. De cette façon-là, on identifie la vraie croix de bois de notre Seigneur Jesus et on la transfère à Jérusalem avec une grande joie dans l’Église du Saint-Sépulcre. Après cet évènement et jusqu’aujourd’hui, nous fêtons la fête de la découverte de la Sainte Croix.
Cette année, l’église fête la découverte de la Sainte Croix le
28 octobre.
(Traduction: Anahit, Pauline Z.)